21 juin, 2024 (Kinshasa, RDC) – CAFI a participé activement à la 20e Réunion des parties du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo, qui s'est tenue à Kinshasa, en RDC, du 3 au 5 juin, 2024. En tant qu'acteur majeur dans la région, promouvant un développement durable positif pour les forêts, CAFI a été mis en avant dans plusieurs ateliers et événements parallèles, avec des ministres et des investisseurs de haut niveau, des dirigeants et des représentants de la société civile de toute la région.
Trois jours riches en interactions de haut niveau
La réunion du PFBC a été une nouvelle occasion d'échanges bilatéraux avec les ministres travaillant en étroite collaboration avec CAFI dans le cadre des partenariats de CAFI dans la région, dont S.E. Eve Bazaiba, Ministre de l'Environnement et du Développement durable de la RDC et S.E. Rosalie Matondo, Ministre de l'Economie forestière.
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De gauche à droite : AI-Hamndou Dorsouma, Banque africaine du développement; Diara Ndiaye, RFI (Modératrice); S.E. Arlette Soudan Nonault, ministre de l'Environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Republique du Congo; S.E: Diosbado Obiang Mbomio Nfono, ministre des forêts et de l'environnement, Guinée Equatoriale; Maggie Charnley, Head of International Forests Unit, UK (représentante pour la présidence de CAFI). |
CAFI a contribué à plusieurs événements (voir les posts sur X, Facebook et LinkedIn) parmi lesquels :
- Un panel, qui faisait partie du segment politique du PFBC, intitulé « Accélérer le développement de mécanismes de financement innovants » qui a eu lieu lors de l'atelier thématique de la Banque africaine de développement, avec S.E. Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, S.E. Diosbado Obiang Mbomio Nfono, Ministre des Forêts et de l'Environnement de Guinée équatoriale et des représentants de la Banque africaine de développement. Lors de cet événement, CAFI a noté l'augmentation de la mobilisation de fonds pour le Bassin du Congo au cours des dernières années, tout en insistant sur le fait que le renforcement des capacités et de l'inclusivité dans le développement durable reste nécessaire. Par exemple, CAFI a diversifié ses agences de mise en œuvre en encourageant l'accréditation d'entités nationales et d'autres organisations ne faisant pas partie des Nations Unies.
- Un évènement parallèle intitulé « Catalyser la croissance durable dans les forêts tropicales d'Afrique centrale grâce à des investissements sans déforestation », organisé par CAFI avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Six entreprises (Arise IIP, CIB-OLAM, Criterion Africa, Faja Lobi, GoCongo, et Mushiete & Co), toutes soutenues par la Facilité régionale CAFI pour les investissements du secteur privé, ont présenté leurs projets sans déforestation et socialement inclusifs sur l'agriculture, l'agroforesterie, la conservation, le reboisement et l'énergie durable et renouvelable. Cet événement a mis l'accent sur les investissements privés responsables en tant que solution essentielle pour lutter contre la disparition des forêts. Voir nos postes sur X, Facebook et LinkedIn.
- Un évènement sur les « Statut, réalisations, leçons apprises et défis de la société civile dans l'agenda REDD+ au Gabon, en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo et en République du Congo », dirigé par l'Institut Européen de la Forêt (EFI). Deux organisations de la société civile (OSC) soutenues par CAFI en RDC et au Gabon ont décrit comment l'Initiative permet de renforcer la voix de la société civile dans les mécanismes de gouvernance et offre un cadre institutionnel rassurant qui reconnaît l'importance des OSC dans la gouvernance des ressources naturelles de leurs pays. Voir nos postes sur X, Facebook et LinkedIn.
- Une table ronde animée par le PNUD intitulé « Instruments financiers et numériques pour les forêts tropicales », invitant la Co-facilitatrice du PFBC de la République du Gabon, Mme Flore Koumba Pambo ; la Cheffe du secrétariat de CAFI, Mme Berta Pesti ; et le Secrétaire général du ministère de l'environnement et du développement durable de la RDC, M. Benjamin Toirambe, à réfléchir à l'importance d'un outil de collaboration entre huit pays tropicaux, qui pourrait catalyser des investissements responsables pour protéger les forêts tropicales de la planète. Voir notre communiqué de presse, et les postes sur X, Facebook et LinkedIn.
- Une discussion approfondie sur les tendances 2016-2022 et les facteurs directs de déforestation dans les six pays partenaires de CAFI. L'évènement était basé sur l'étude financée par CAFI et mise en œuvre par la FAO. Voir le résumé ainsi que nos publications sur X, Facebook et LinkedIn.
- Un atelier thématique sur « La promotion du dialogue et de la coopération scientifique et académique sur les forêts du Bassin du Congo » organisé par le Collège scientifique et académique du PFBC.
Annonce importante de financement
Parmi les nombreuses annonces de haut niveau faites lors de la Réunion des parties, le gouvernement français a fait part de son intention de doubler sa contribution à CAFI. Lors de son annonce, Christophe Gilhou, Directeur des affaires globales - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a déclaré : « Nous sommes par ailleurs très heureux que les discussions se sont renforcées ces derniers mois entre CAFI et la République centrafricaine d’une part et entre CAFI et le Cameroun d’autre part, ce qui permettra, j’en suis sûr, de soutenir de nouveaux projets de préservation des forêts et de développement économique dans ces pays. »
La recherche au premier plan de l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes
Alors que les annonces politiques ont fait les gros titres de la semaine, les participants ont également été invités à se rappeler qu'une grande partie du travail dans le domaine du développement durable dépend de la recherche scientifique. CAFI a eu le plaisir d'annoncer qu'il soutiendrait la création d'un « réseau/plateforme scientifique » pour un montant d'environ 6,5 millions d'USD. Cette nouvelle initiative vise à fournir un soutien financier pour contribuer à une meilleure compréhension des questions scientifiques clés qui peuvent éclairer les décisions politiques, afin que les forêts du Bassin du Congo, les peuples et les économies qui en dépendent puissent être mieux protégés. Ces données sont indispensables pour préserver efficacement la biodiversité et lutter contre les effets négatifs du changement climatique. Elles serviront également à éclairer les réformes politiques soutenues par CAFI et d'autres acteurs ayant un impact positif dans la région.
Prochainement...
CAFI continuera à participer à des discussions cruciales axées sur la sauvegarde de certains des écosystèmes les plus fragiles du monde, qui sont vitaux pour les populations, la biodiversité et la régulation du climat.
Dans cette optique, CAFI participera la semaine prochaine au Forum d'Oslo sur les forêts tropicales (OTFF) qui se tient à Oslo, en Norvège, les 25 et 26 juin, et organisera un événement sur les investissements agricoles sans déforestation en Afrique centrale pour les forêts et les populations.